top of page

Les souvenirs resteront dans nos coeurs

3 habitants sur 10 seraient mal-logés dans les Outre-mer. 

Entre habitats en périls, menacés et insalubres, le mal logement prend diverses formes, avec des réalités climatiques, topographiques et urbaines particulières.

 

Ces cases ont vu naitre enfants et petits-enfants, les murs recouverts de souvenirs, tels des refuges qui abritent des histoires de vie.

Des écrins de verdure ont trouvé leur place dans le dédale des passages avec des jardins créoles derrière les tôles pour échapper à la ville et entretenir les traditions. Ces habitations bâties avec force et détermination, agrandies, surélevées sont toujours entretenues pour davantage de confort.

 

Ces quartiers aujourd’hui jugés insalubres font partie d’un programme de réhabilitation et d’amélioration du cadre de vie, mais une restructuration oubliant trop souvent la dimension humaine, les émotions, les sensibilités et les souhaits de ceux qui y vivent. 

Joli projet sur le papier, mais qui ne dit qu’en filigrane que ces nouveaux logements seront destinés à d’autres, sous prétexte de mixité. 

 

« Vous auriez fait ça à vos parents? »

 

Une restructuration qui touche à l’intimité et à la sécurité de chacun, un parcours fait d’incertitudes, de questions sans réponses et de promesses pour « déplacer » ces familles dans un lieu sans âme et loin de leurs repères. 

 

Les tôles sont arrachées, le garage aussi, le jardin est devenu un lieu de passage mais

« nous sommes toujours là. Aujourd’hui mon intimité est dans la rue ».

 

Du jour au lendemain le coeur abimé et « la tête fatiguée », ceux qui ont bâti entre ces murs leur vie familiale et sociale vont regarder leur refuge se faire « écraser ».

 

« Le quartier n’est plus comme avant, les souvenirs resteront dans nos coeurs »

© 2023 par Carla B.

  • Instagram
  • Twitter
bottom of page