EN FILIGRANE
TANGER
Tout commence par un mot, une émotion, une ponctuation, un rendez-vous donné à la fin d’un courrier qui laisse désormais place au songe.
C’est ainsi que je me sens habitée par un lieu sans en connaitre ni les contours ni les lignes, et que je me lance le défi d’en raconter les couleurs et l’ambiance en 3 jours.
C’est en filigrane, de façon implicite et délicate que je laisse mon regard se poser sur la ville. Tanger devient son propre décor et se laisse raconter par les habitants qui la traverse tels des figurants. Ceux qui occupent les lieux, ceux qui ne sont que de passage, ceux dont les silhouettes habitent les lieux mythiques, ceux qui racontent un bout de quotidien, de culture ou d’histoire dans ces décors habités.
Décors habités, des corps habités.
La ville vibre par ses facettes variées, ses couches qui se superposent et se dévoilent une à une comme à travers ces miroirs et surfaces réfléchissantes sur lesquelles j’immortalise mes premières impressions.
C’est dans cette mosaïque de couleurs et d’énergies que Tanger révèle ses multiples temporalités, que je me découvre aussi, en filigrane toujours…
